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« their eyes » | peryton ft. Near
Mer 2 Nov - 11:09
THEIR EYES



Bien qu'étant une petite île, cet endroit respirait la liberté. Certes il y avait beaucoup de créatures étranges, parfois plus dangereuses que d'autres, plus grosses, plus petites, mais cela n'enlevait rien à cette sensation d'être enfin libre. Même si timide, le peryton savait qu'il était mieux ici. Il savait que sa vie en Écosse, son pays natal, n'aurait apporté que misère et solitude. Dans sa crique, chasser pour vivre était devenu un calvaire tant les gens fuyaient cet endroit. A force d'attaquer et de causer des disparitions, il s'était mis lui-même en danger.
Sa vie à Golden Age s'était révélée plutôt paisible dernièrement. On lui fournissait une nourriture appropriée, et il ne voulait pas en connaître la provenance. Il se portait bien. Il le voyait lui-même à son pelage et plumage, moins ternes et plus fournis ─ ou était-ce parce que l'hiver approchait en dépit de la chaleur ?
Le peryton avait pris pour habitude de se perdre dans la forêt pour s'entretenir et se dégourdir. Les arbres lui permettaient de se gratter le dos, mais aussi de refaire ses cornes, choisissant soigneusement l'arbre qu'il marquerait. C'était instinctif, il fallait qu'il le fasse. Toutes ces choses qu'il n'avait pas osées faire de son temps en Écosse lui semblaient si naturelles ici que c'en était vivifiant. La créature se redécouvrait. C'était comme une renaissance.

La corne frottant contre l'écorce d'un grand arbre, le peryton avait la tête basse et ne se préoccupait pas trop des traces qu'il allait laisser. Ce n'était pas comme si le tronc allait se briser, après tout. Le chant des oiseaux était répétitif, mais apaisant, comme un signe de quiétude. Il ne craignait rien. Les griffes de ses pattes avant s'engouffrèrent brièvement dans le sol, savourant la sensation de la terre qui le recouvrait partiellement, et lorsqu'il eut fini de s'occuper de ses cornes, un bruit léger attira son attention. Un léger frottement venant d'une plante un peu loin. Il ne pouvait pas analyser le bruit avec précision compte tenu de la distance, mais il lui semblait que quelqu'un se trouvait dans les parages.
Relevant la tête, aux aguets, ses oreilles cherchant l'origine du bruit, il se demanda comment interpréter ce son. Son expérience passée le pousserait à s'enfuir, mais ici, devait-il toujours se cacher aux yeux des autres ? Dans le doute, la créature resta immobile un petit instant, avant d'entendre à nouveau du bruit. Sa tête se tourna brusquement en direction de ce dernier, mais au lieu de s'enfuir, il se tassa légèrement sur lui-même et esquissa quelques pas en arrières pour se cacher derrière la broussaille. Enfin, difficile de complètement se cacher lorsque sa taille complète, corne incluse, dépasse les deux mètres. Son regard vert était rivé sur la personne qui approchait, et il était prêt à décamper si cette personne montrait des intentions hostiles à son égard.

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Mer 2 Nov - 14:08
THEIR EYES - LE CERF VOLANT !-

Nameless

NEAR





Je sors donc un petit gâteau avant de le tendre vers l’animal… Nous étions à plus de 5 mètre lui et moi c’était mission impossible… Enfin non, les animaux on l’odorat développer donc, ça peut marcher ? Je prends une grande inspiration puis relâche tout. « Minou minou minou… Vient chercher le gâteau... » Quelque secondes après, j’écrabouillais le gâteau entre mes doigts. Qu’est-ce que j’étais en train de faire là ? C’était un Cerf avec des ailes, pas un P*utain de chat à la con… Je sors le paquet de ma poche puis le dépose à côté de l’arbre qui se trouver pas loin, puis recule encore de quelque centimètre. Une fois placé dans mon coin je m’assois tranquillement en attendant qu’il s’approche.


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Zakyel D. Faust
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Zakyel D. Faust
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Mer 2 Nov - 14:51
THEIR EYES



L'odeur était familière. Le perytone ne bougea donc pas, n'ayant pas encore bien cerné à qui appartenait l'odeur. L'environnement était différent, le parfum différait donc un peu, mais il était persuadé d'avoir déjà croisé cette odeur, et assez récemment de surcroit. Il attendit un peu, et enfin vit la silhouette sortir de derrière les fourrés. La créature resta immobile, son regard vert émeraude planté dans celui du jeune homme qui l'avait trouvé. Que faisait-il ici ? Que voulait-il ? Non conscient du bizarre de la situation, le peryton ne bougea pas d'un iota. Son regard était braqué, et pendant combien de temps il pouvait le regarder, nul ne le savait.
Il se souvenait de lui, du premiers "cours" dont il avait été témoin. Bien que n'ayant pas participé et ne se trouvant aucun intérêt pour cette pratique en particulier, il savait qu'il n'y retournerait pas. Il ne pouvait rien faire dans sa forme de toute manière. Il ne pouvait apprendre les gestes humanoïdes si lui-même ne pouvait pas adopter cette apparence, après tout.

Le garçon eu une réaction étrange cela dit. Il se retourna vite et semblait trembler, vu de dos. La créature pencha très légèrement la tête sur le côté, observant avec curiosité la chevelure blanche qui semblait refouler quelque chose. Que faisait-il ? Pourquoi le faisait-il ? Aucune idée. Le peryton ne broncha pas davantage lorsque l'humanoïde, ayant reprit ses esprits, se retournait vers lui et tendait un... truc. Curieux, les naseaux du peryton cherchèrent à identifier l'odeur, et il lui sembla la connaître. Quelque chose de sucré, doux, généralement très apprécié. Il y en avait des goûts différents, et lorsque le garçon l'effrita, il pue davantage en analyser le contenu. Des odeurs qui auraient pu rappeler bien des souvenirs d'enfances pour certains et leur donner faim, mais pour le peryton qui, de base, avait un régime carnivore, ces odeurs ne le tentaient pas plus que ça. L'odeur sucré, plus le ton de la voix laissait comprendre à la créature que l'individu ne lui voulait pas de mal. Mais, "minou minou" ? C'était la première fois qu'il entendait ça. Qu'est-ce que ça voulait dire ?

Le jeune homme s'était légèrement éloigné après avoir déposé son "paquet". Pas moins méfiant mais conscient de sa cordialité, le peryton s'accorda ─ enfin ! ─ un mouvement dans sa direction. Il s'approcha tranquillement du paquet, le renifla, mais n'y goûta pas. Cela ne l'intéressait pas. En revanche il reposa son regard sur le garçon, et, dans une tentative vaine, s'essaya à la communication.

« Uuuhwauuh ? »

Mais encore ? Le peryton le savait, il était incapable de reproduire les mêmes sons sous cette forme. Physiquement impossible. Mais à défaut de pouvoir prendre forme humaine, il devait s'y essayer.

« Wooowuuuh... »

Ah, si seulement il pouvait s'exprimer normalement. Comme les autres. Parce qu'il les comprenait, c'était ça qui le frustrait. Il apprenait toujours, mais il comprenait, tout en étant incapable lui de se faire comprendre.
À seulement quelques mètres, la taille de la bête paraissait encore plus grande. Ses cornes pointaient agressivement vers le ciel tout en prenant des directions différentes, et ce qui semblait être un masque sur son visage ressemblait davantage à un crâne dépourvu de peau, comme un solide croûte protectrice. Et là, sa dentition n'en était que plus visible. Impossible de ne pas deviner son régime carné avec une dentition pareille. Mais qu'importe son apparence, il n'était clairement pas hostile et cela se lisait dans son regard vert, particulièrement attentif.

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Jeu 3 Nov - 15:36
THEIR EYES - LE CERF VOLANT !-

Nameless

NEAR




J’ai essayé de communiquer avec un cerf… Whaoh, qu’est-ce que j’étais en train de faire ?  Je ne suis pas devenus fou quand même, si ? Si je devais donner une explication ça serait que : Je voulais en savoir plus sur cette animal avec des ailes, j’en avais déjà entendu parler dans les livres d’histoire mais jamais vus en vrai… D’ailleurs le nom m’échappe…  Je ne savais pas comment réagir face à la bête. Je ne voulais pas lui faire peur et je ne voulais pas non plus qu’il m’attaque. Ça serait bête. Je me relève puis me dépoussière les fesses. Je m’avance lentement de l’animal puis m’arrête à quelque centimètre. J’hésite à faire le premier pas, c’est rare une occase comme ça…

J’approche doucement ma main droite de la tête du cerf avec hésitation. C’est la première fois de ma vie que j’ai l’occasion de toucher un tel spécimen alors, pourquoi ma main refuse d’aller plus loin ? Je m’arrête à quelque millimètre de se tête  avant de retirer ma main. J’avais le cœur qui battait la chamade.  J’avais rien fais  et pourtant j’avais l’impression d’avoir essayé de faire quelque chose de mal… Je souffle  légèrement laissant un peu la tension redescendre.  On dit que les animaux peuvent détecter très vite le danger et quand une personne à peur ou non.

« Alors mon grand d’où sort tu comme ça…? Je ne sais même pas si tu me comprends à vrai dire. Mais j’espère que oui. » Dis-je en le fixant dans les yeux. « Je ne te veux aucun mal. »

Ce ton, je ne l'avais pas souvent. J’avais la soudaine envie de connaître un peu plus l’animal. J’avais peut être mal choisit mon moment ? Les rayons du soleil commençait à créaient des reflets sur les cornes et le crâne de  mon étrange compagnon, qui m’aveuglait carrément. Une autre chose qui m’attirait aussi chez lui c’était  la couleur incroyable de ses yeux,  ils sont d’un vert sans égal ! Jamais je n’avais vus d’yeux aussi beaux… Pour un animal.

« Je vais te toucher, d’accord ? Si tu veux que j’arrête… Tu n’auras qu’à donner de coup de sabots pour me demander d’arrêter… Oui on va faire ça, deux coups pour une réponse négatif et un seul pour une réponse positive.»

Cette expérience a pour but de communiquer et rien de plus… Bon il est vrai que je meurs aussi d’envie de toucher mais c’est ça passe en second plan ça ! Je voulais vérifier si c’était juste un animal stupide ou une créature doté d’une intelligence hors du commun. Toujours la main hésitante je la pose doucement  sur sa tête tout en faisant quand même attention au signal. C’était bien un genre de crâne,  qui était bien plus résistant qu’un crâne humain. Oui j’en ai touché beaucoup de crâne dans ma vie et alors ?

Je continuais la balade avant de m’arrêter sur son dos, au niveau des ailes, c’était juste incroyable. De vraies ailes, elles arrivent vraiment à faire voler cette chose ? L’animal doit peser dans les 70/80 Kilo… Et pourtant je suis sur qu’elles peuvent le faire voler. Je commençais à avoir un sourire, le sourire d’un gamin à qui on venait d’offrir son premier jeu vidéo, c’était mille fois mieux. Je retire lentement ma main du corps de la bête puis reviens en face de lui. « J’ai tellement de question à te poser… Est-ce que je peux ? » Dis-je en le regardant toujours dans les yeux avec un petit sourire aux lèvres.


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Zakyel D. Faust
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Zakyel D. Faust
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Jeu 3 Nov - 16:01
THEIR EYES



Visiblement, chacun était curieux de l'autre. L'humanoïde semblait ne pas savoir quel comportement adopter, ni même comment interpréter les réactions de la créature. Un problème de communication plutôt récurent entre homme et bête, mais fort heureusement, le peryton était doté d'intelligence. Un coup de sabot pour un oui, deux coup pour un non. Ca, il l'avait compris. Mais avant toute prise de décision, il voulait d'abord voir ce que l'humain avait en tête, s'il allait essayer de le toucher comme il l'avait fait quelques secondes auparavant ─ et il avait bien fait de s'arrêter, non pas que le peryton se serait montré brusque, mais il aurait simplement esquivé le contact.
Appréciant le volonté de l'humain à vouloir faire les choses correctement, précisant même qu'il ne lui voulait aucun mal, le peryton ne bougea pas. Il ne le lâchait pas du regard, mais il ne faisait aucun geste non plus. Il le laissa poser sa main, mais ses yeux ne le quittaient pas. Il surveillait le moindre fait et geste, ses oreilles pivotant mécaniquement pour capter les bruits environnants. Une légère tension est palpable car la méfiance est de mise, mais l'humanoïde ne dégageait aucune aura hostile. Certains puaient la corruption et l'hypocrisie rien qu'en souriant, mais lui, il ne le sentait pas. Mais prudence est mère de sûreté, alors autant ne pas juger trop vite...

Le peryton sentit sa main parcourir son pelage ─ ou bien était-ce un plumage ? ─ et, à l'instar d'un cheval, ses nerfs firent frémir sa peau, comme s'il voulait chasser une mouche. Se décalant simplement sur le côté pour, en quelque sorte, mettre ses ailes à l'abri, il expira brièvement.

« J’ai tellement de question à te poser… Est-ce que je peux ? »

Le peryton eut un temps de pause, réfléchissant. C'était une bonne idée. En l'absence de parole, l'idée des sabots était finalement une excellente solution pour établir un début de communication, et il venait de le réaliser. Subitement très excité à l'idée de pouvoir "échanger" avec quelqu'un, la créature leva sa patte arrière et fit claquer son sabot une fois. Une seule et unique fois, relativement sonore et tellement déterminée que l'on pouvait aisément comprendre que lui aussi, désirait s'exprimer. Et pour même en rajouter une couche, la bête fit un mouvement de tête vers le bas, prenant tout de même garde à ne pas balancer ses cornes dans tous les sens. Faire les mouvements de négation et d'affirmation avec ce corps était aussi un peu compliqué, car ses articulations n'étaient pas tout à fait les mêmes. Pose moi tes questions ! voulait-il dire, tant il était excité à l'idée de "répondre".

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Jeu 3 Nov - 17:22
THEIR EYES - LE CERF VOLANT !-

Nameless

NEAR




J'ai toujours attendu ce jour. Celui qui changerait radicalement ma vie. Ou du moins celui qui serait enfin capable de tuer mon quotidien si lassant. Je ne peux pas dire pourtant que j'ai une vie ennuyeuse à passer d'une école à une autre, mais voyez-vous, c'est comme devenu prendre le métro : c'est le train-train quotidien. Pourtant, je ne peux pas m'en lasser. C'est tout bonnement impossible. J’étais sans doute à la recherche de vrai amis, d’une vie bien remplie. Je suis ainsi, moi, Near. Toujours à l'affût d'une ‘proie’  on va dire, non pas pour la persécuter mais juste partager mes envies, découvrir des choses, apprendre. M'en priver, ce serait comme confisquer une peluche à un enfant, du cannabis à un dépendant ou tout simplement un cœur à son organisme.

Aujourd’hui étais tout simplement parfait. Une sortie, une rencontre. Bonne ou mauvaise, ça reste encore à voir. Notre animal avait l’air d’avoir plus d’intellect  que je ne l’aurais crus. Effectivement il avait réussi à mettre en pratique ce que je venais de lui dire, ce qui signifie qu’il me comprend parfaitement quand je lui parle. C’était le début d’une grande conversation… Surtout pour moi. Un sourire se dessina sur mes lèvres cette fois-ci, puis un rictus s'en échappa. Je me sentais en pleine ébullition. J'allais enfin m'amuser. Enfin, enfin ! Je fis un tour sur moi-même avant de retourner m'adosser sur un arbre derrière moi, enchaînant avec des petits rires enfantins.

« Dis dis dis, est-ce que tu sais vraiment voler ?  Et, Est-ce qu’un jour tu pourras me faire voir ? » Dis-je en lui laissant quand même le temps de répondre entre les deux questions.

J’avais vraiment l’air d’un enfant sur le coup, mais peu importe c’était qu’un animal… Il n’ira pas raconter partout que j’ai une âme d’enfant dans le fond. La nature humaine veut que nous ayons tous nos petits secrets. Nous en avons tous. Certains font des teintures de cheveux sans le dire, certains regardent des films classé X en ligne sans le dire. Mais, si c’est toute votre vie qui est un secret alors comment pouvez-vous gérer ça ? Surtout si ce secret risque d’être dévoilé à tous à cause d’une simple petite erreur d'inattention ! Aujourd’hui c’était cadeau fallait en profiter il n’y avait personne dans les parages, c’est sans doute l’une des seule fois où j’en aurais l’occasion.

« Est-ce que Tu vie dans cette forêt ?  Si oui, Je… Pourrais repasser une autre fois ? Si non Ben, je dois trouver un point de rendez-vous… Enfin, si tu le veux bien. »

C’était la première fois depuis 2 ans que je n’avais pas parlais autant à quelqu’un… Même si c’était un animal je m’en fichais royalement !  Je voulais devenir son ami… ? Moi qui suis toujours sur la défensive, là je me retrouve à faire copain copain avec une créature que j’viens à peine de rencontré. Toujours en le regardant dans les yeux je souris. « Au faite, moi c’est Near, Tu as un nom ? »


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Zakyel D. Faust
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Zakyel D. Faust
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Jeu 3 Nov - 19:35
THEIR EYES



Le rire était une chose qui échappait encore au peryton. Il n'avait guère vu de choses amusantes au cours de sa vie, alors le concept lui échappait un peu, mais il se doutait que ce n'était pas négatif, au contraire. Le rythme de la respiration, l'intonation et le sourire lui faisaient comprendre que "rire" était bon. Pour autant, il ne savait pas comment faire, ni pourquoi ça arrivait. L'humanoïde s'adossa à l'arbre derrière, et lui posa ses questions, auxquelles le peryton entreprit de répondre avec engougement.

« Dis dis dis, est-ce que tu sais vraiment voler ? »

Un coup de sabot.

« Et, Est-ce qu’un jour tu pourras me faire voir ? »

Lui faire voir. Le peryton mit quelques brèves secondes de plus à répondre. Un coup de sabot. Après tout, "voir" n'était pas lui grimper dessus, de ce qu'il comprenait, alors il n'y avait aucun problème, n'est-ce pas ?
L'excitation était lisible sur le visage de l'humanoïde et peu à peu, la créature se sentait davantage en confiance. Cette personne lui semblait totalement inoffensive, en fin de compte, même prompte à l'aider dans ses exercices. Il ne comprenait pas vraiment que l'autre y trouve le même plaisir à communiquer, mais il n'allait pas s'en offusquer.

« Est-ce que Tu vie dans cette forêt ?  Si oui, Je… Pourrais repasser une autre fois ? Si non Ben, je dois trouver un point de rendez-vous… Enfin, si tu le veux bien. »

Ah, vivre dans la forêt ?... Non, pas vraiment. Il vivait un peu partout. Il ne rentrait pas dans sa chambre, et vivre dehors était plus confortable vu son gabarit. Après un moment de réflexion, il tapa deux fois des sabots, laissa une pause de deux secondes, puis il tapa une fois, en espérant que l'humain comprenne qu'il ne voyait pas d'inconvénient à se revoir, mais qu'il ne vivait pas ici.
Et enfin, la dernière question le laissa perplexe. Un nom ? Pas qu'il sache. La chose ? Le peryton ? Il avait compris que ce n'était pas son nom, mais sa race, donc il ne s'appelait pas "peryton". Il réalisa alors qu'il n'en avait aucun, et que les humains en avaient un. Tous. Deux coups de sabots. Et lui, il s'appelait Near. Il n'oublierait pas ce nom, en tant que premier contact amical en ce lieu, il en garderait même un bon souvenir.
Leurs regards ne se quittaient pas. Il fallait dire que l'humain ─ pardon, Near ─ avait aussi une apparence singulière. Une couleur de cheveux qu'il ne connaissait que sur les vieilles personnes. Un gris brillant. Étrange même, mais cette couleur allait bien avec ses yeux bleus. Cette couleur d'yeux n'était pas rare pour le peryton, compte tenu de l'endroit d'où il venait, mais ce turquoise là était bien plus vif que ceux qu'il avait vus. Et... c'était quoi ce truc autour de son cou ? Ah, il lui restait tellement de choses à apprendre. Prêt à passer du temps en cette inattendue compagnie, la créature fit quelque chose que probablement peu de gens osent imaginer ; elle posa ses fesses sur le sol. Ses deux paires de pattes arrières se plièrent, et la bête pu s'assoir, ses pattes griffues de devant bien tendues.

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Ven 4 Nov - 0:56
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Nameless

NEAR




Jusqu’ici tout va pour le mieux, notre petite discussion prenait tout son sens. Il avait l’air aussi excité que moi à ce que j’avais remarqué. Qui ne le serait pas, franchement ? Je suis surement la personne la plus étrange du  monde, en ce moment.  J’étais en train de faire une chose que peut être personne n’avait fais avant. C’était agréable de rester là, ici, loin de tout. J’avais finalement bien fait de sortir aujourd’hui. Mon nouvelle ami, parce que oui, pour moi c’est déjà mon ami même s’il ne le sait pas et ne le sera peut être jamais… ! Il n’avait pas de nom, et je trouvais ça très dommage. Peut être que je pourrais lui en trouvait un ?  Ou pas ? Peut être qu’il n’en voulait pas, qu’il trouvait ça futile ? Mes yeux étaient remplis d'amusement, surement un autre défi qui s'en vient… C’était incroyable ça ! Encore plus incroyable que lui qui venait de s’assoir. Qui l’aurait crus, ça voudrait dire qu’il passait du bon temps lui aussi ?

« Ça te dérange que… Je te trouve un nom ? » Lui dis-je en le regardant toujours dans les yeux.

Je venais de m’assoir en tailleur en face de lui, je pourrais rester là, avec lui, pendant des heures et des heures sans même me lassait de sa présence. Même s’il ne parlait pas beaucoup, voir pas du tout, je ne voulais pas du tout le quitter. Nous sommes à présent tout les deux assied l’un en face de l’autre j’attendais sa réponse avec tellement d’impatience qu’on pouvait lire que de l’amusement sur mon visage. Ce même visage qui n’avait pas sourit depuis des années. Je devais passer pour quelqu’un d’étrange à sourire bêtement comme ça. Ici, les gens ont tendance à sourire facilement, souvent par politesse ou par embarras et même s'il est dommage d'en user à des fins sociales, le sourire reste une marque chaleureuse lorsqu'elle n'est pas détournée tout le monde sait ça.

Puis Il fallait quand même que je fasse des efforts pour paraître un minimum humain… Serait-ce possible que rien ne puisse un jour me rapprocher de ce que l'on appelle la «Normalité» ? Moi qui avais toujours été anticonformiste, je n'avais jamais eu d’inconvénients à ne pas être entourée d'une marré d'ami(e)s collantes et aimantes à souhait. Et pourtant, si je devais vivre à l’académie pendant les années à venir, des questions n'ayant jamais eu leur place dans ma tête devaient désormais être posée, à mon grand regret. Ce qui, à vrai dire, avait le don de créer une certaine gène en moi...

Fermant les yeux pour garder la tête froide sous les réflexions abondantes dans mon esprit, je secouai violemment la tête, espérant retrouver ma légèreté habituelle. Après tout, qu'importait le nombre d'ami(e)s, le nombre de gens sur qui compter... Rien ne peut être mieux fait que pas soit même. Bref,  Ce que je trouvais dommage c’est que contrairement à lui moi je n’étais pas capable de lire ses expression sur son visage et ça me frustrai quelque peu, de ne pas savoir ce qu’il ressent, peut être qu’il s’ennuyait.

Mais il ne voulait pas être impoli... C’était un être très intelligent, il ne faudrait pas l’oublier. Toujours en attendant sa réponse je repris mon paquet de gâteau puis commençais à le manger. Je détestais gâcher la nourriture. Même si je n’aime pas une chose je me force à le finir. C’est une chose que ma mère m’avait apprise. Tout en continuant de manger les gâteaux je réfléchis en même temps à un nom qui allait lui plaire… « Au faite tu es une femelle ? Ou alors tu es un mâle ? » Dis-je toujours en lui laissant un temps de réponse entre les deux questions.


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Zakyel D. Faust
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Ven 4 Nov - 6:48
THEIR EYES



Avoir un nom. Son nom à lui. Nul doute que le peryton en était pleinement content, car ne pas avoir de nom revenait plus ou moins à ne pas être important. En quelque sorte. C'était de cette manière qu'il comprenait les choses. C'est bien évidemment sans hésitation qu'il tapa une fois du sabot, et il attendait, là. Patient. Un nom. Quel nom allait-on lui donner ? Il espérait juste que ça ne soit pas quelque chose comme "chaussette" ─ il ne pouvait même pas en porter, alors à quoi bon ce nom ?
Near s'était assis devant la créature, semblant en confiance à son tour. Une confiance bien rapidement installée, ce qui surprendrait la plupart de gens. Le peryton, d'ordinaire, fuyait relativement les gens, mais surtout la foule. Ici, il se savait dans son élément, et était déjà donc plus en confiance que lorsqu'il se trouvait entouré de murs et de créatures qu'il ne connaissait pas. Alors oui, il faisait confiance à Near. Il lui paraissait amical et sincère, et ne dégageait aucune hostilité. Dans le fond, peut-être le peryton se sentait-il comme un chien errant à qui un homme vient d'offrir des caresses. Un peu d'affection n'a jamais fait de mal.

Pendant que Near se remettait à manger, il posa deux questions pour le moins... saugrenues. Femelle ? Mâle ? La tête du peryton se pencha légèrement sur le côté alors qu'il réfléchissait à la question. Comment savoir ? Comment faire la différence ? Il n'en avait jamais croisés de la même espèce que lui, et ne savait donc pas vraiment différencier l'un de l'autre. Il n'avait pas non plus croisé d'animaux ayant d'attributs qui ressortaient, et même sur lui, aucun attribut ne semblait ressortir plus qu'un autre. C'était même à ce demander si le peryton avait un genre, tout simplement.
Perdu dans ses doutes et réflexions, la créature ne pu lui répondre, que ce soit par la négation ou l'affirmation. Vu qu'il n'en savait rien, il ne voulait pas se projeter sur le sujet, même si dans le fond, nom féminin ou masculin il s'en fichait un peu ; il voulait juste un nom. Laissant Near à ses réflexions un instant, la créature sentit quelque chose lui grimper sur l'aile et, tournant la tête, il étendit légèrement son membre pour repousser la petite bestiole qui le chatouillait. Le peryton regarda son plumage un instant, vérifiant que tout allait bien et, c'est en reposant son regard sur Near qu'il se rendit compte de sa propre taille. Il avait à peine étendu l'aile qu'il lui cachait déjà toute lumière venant sur dessus, le plaçant à l'ombre comme sous un haut-vent. Les humains étaient si petits en comparaison, que si lui faisait face à une créature proportionnellement aussi grande que ce que lui était pour les humains, il prendrait sûrement la fuite. Near était donc plutôt courageux, car la bête n'était pas sans défense ─ mais peut-être que cet humain cachait aussi son lot de surprises...


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Sam 5 Nov - 14:56
THEIR EYES - LE CERF VOLANT !-

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NEAR




Toujours avec mes gâteaux je prenais le temps de bien mâcher, je ne voulais pas m’étouffer comme un boulet et mourir alors que je venais de faire la rencontre de ma vie. Je devrais faire un peu de sport pour dégager tout ça après. Le sport est bon pour la santé. J'étais justement de ce genre de personnes à prendre grand soin de sa santé, à un point tel que ça en avait même des impacts sur mon quotidien.  Je devais notamment faire attention à ma nutrition, en mangeant correctement et surtout équilibré.

Le sport était également quelque chose d'important lorsque l'on se calquait sur un tel rythme de vie, et moi-même ne dérogeait pas à la règle. Le cerf moitié oiseau venait de donner un coup de sabot, je qui voulait dire que j’avais son accord ! J’en étais sûr ! J’étais content. Je finissais la dernière part de gâteau puis fourre l’emballage directement dans ma poche.  Je fermais les yeux quelque seconds à la recherche d’un nom…

Rester comme ça pendant plusieurs heures ne me dérangerait pas le moins du monde. Je suis adepte de l’inactivité. Même si j’aime le sport. Pendant que je réfléchissais notre petit ami le soleil pointa le bout de son nez, lui qui était bien cacher parmi les nuages le voilà qui revient  faire surface. Il est vrai que je suis un vampire hors du commun le genre de spécimen qui arrive à vivre le jour pour un certain temps, mais avec modération.

Bien sûr, ce n’est pas parce que je supporte le soleil que ma peau ne brûle pas pour autant… Gardant toujours les yeux fermer  je n’avais pas fais attention à l’ombre que m’avais fait l’animal… Quand j’ouvrais les yeux je voyais une grande aile se dresser au dessus de moi, elle était si grande, si jolie... "Jolie" C'est tellement enfantin, je ne pouvais pas m’empêcher d'avoir cette attitude avec lui.

C'était comme si il fallait que je le fasse sinon, j’étais quelqu'un d'autre... Enfin je ne sais pas mais, c'est très étrange comme sensation. Depuis que je l’ai rencontré quelque chose à changer en moi, tout ce que je veux c'est  être à ces côtés, le protéger, le prendre dans mes bras et plus jamais le lâcher…

Depuis quand suis-je devenus si... faible ? J'avais promis de ne plus être la personne que j'étais il y a longtemps, quand j'étais petit, de ne plus me laisser marcher sur les pieds, et pourtant, j'suis prêt à tout pour le redevenir, juste pour lui... Je ne sais pas quoi faire maintenant, laisser les choses se passer comme elles sont ou arrêter tout maintenant, tout de suite. J'ai étiré un simple sourire, pour tenter de montrer un temps soit peu l'amusement que je pouvais éprouver.

La réalité semblait autre part, loin de moi, loin d'elle, loin de tout. Mais quelque part. J’ouvre lentement les yeux puis observe les siens. « Dyaus... » Je voulais un nom qui fasse ni fille ni garçon… Dyaus c’était pas mal non ? Ça voulait dire ciel pour les indous, je l’avais lu quelque part, et je trouvais le concept  parfait, vus qu’il pouvait voler et toucher le ciel en quelque sorte... Un peu comme un Dieu.

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Lun 7 Nov - 8:28
THEIR EYES



Totalement inconscient de toutes les pensées qui pouvaient habiter Near, le peryton regardait tantôt la nature, tantôt l'humain, qui semblait plutôt plongé dans ses pensées. Trouver un nom ne devait pas être chose aisée, et même si c'était encore un concept tout récent, le peryton en pesait bien l'importance. C'était quelque chose qui allait le suivre jusqu'au bout de sa vie. Mais voilà, avoir un nom l'excitait tellement ! Il s'allongea tranquillement sur le sol, alors qu'il reposait son regard sur Near qui avait les yeux fermés. Il devait probablement réfléchir pour faire un bon choix. Et lorsqu'il ouvrit les yeux, il lui proposa un nom.

« Dyaus... »

La créature resta sceptique un instant. Dyaus. Il n'avait aucune idée de la signification du nom, mais il aimait bien. Ca sonnait bien. Et c'était choisi spécialement pour lui, alors comment ne pas aimer ? L'animal, incapable de parler, resta un petit moment silencieux, réfléchissant au port du prénom, mais bien rapidement, il laissa un brame très faible se faire entendre, donnant ainsi son accord. La créature s'imaginait déjà se présenter aux gens. "Comment tu t'appelles ?" "Dyaus". Une certaine excitation le pris mais, incapable de l'exprimer correctement, ce fut simplement sa queue plumée qui balaya le sol quelques instants.

Dans le fond, sa réaction n'était pas si différente d'un animal lambda. Il en avait beaucoup le comportement, que l'on pouvait aussi comparer à un gamin de cinq ans. Peu de connaissances du monde extérieur, beaucoup de curiosité, très sensible aux influences. Le peryton ─ pardon, Dyaus ─ posa sa tête sur ses pattes avant, s'offrant ainsi dans une position vulnérable en signe de confiance. C'était la première fois qu'une personne lui témoignait autant d'intérêt, prenait le temps de communiquer et surtout, de lui offrir une identité. Aussi simple et débile cela pouvait-il paraître, lui associer un nom n'avait jamais frôlé l'esprit des gens l'entourant, ces derniers ayant sans doute pensé que la créature s'en choisirait un seule, une fois qu'elle en serait capable. Mais au même titre qu'un enfant est nommé par ses parents, Dyaus ne pouvait le faire seul ; sinon cela n'aurait aucun sens.

Le peryton ferma les yeux, signe de paix et de confiance. Il pouvait aussi rester là à se reposer pour un temps indéfini. Il n'avait guère d'emploi du temps, ne comprenait pas toujours cette nécessité d'avoir des horaires dictées. Cependant, un bruit sembla attirer assez rapidement son attention et il releva la tête assez rapidement, regardant vers l'ouest avec insistance. Le bruit était lointain, mais le craquement de branche avait été assez sinistre pour qu'il ne l'ignore pas.


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Spoiler:
Anonymous

Invité
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Mar 8 Nov - 16:05
THEIR EYES - LE CERF VOLANT !-

Nameless

NEAR




Il avait l’air content et moi aussi. Il venait d’hérité du prénom d’un dieu c’est bien non ? Mais, dans un sens ça voulait dire que nous étions amis, non ? Je pense que maintenant mon cher compagnon aller occuper une place très important dans mon très long quotidien. Le mieux serait qu’il puisse vraiment communiqué avec moi. Je pourrais peut être fabriqué un collier spécial juste pour lui… ? Qui me permettrais de le comprendre. Rien que de pensé à l’idée qu’on puisse se parler un jour me donne déjà des frissons. Faire une chose pour une personne qu’on aime, y’a pas meilleur sensation. Quand il posa sa tête sur ses pattes avant, pour s’allonger un peu, j’en profite pour glisser le bout de mon doigt le long d’une de ses cornes. Commençant par le haut puis descendant petit à petit jusqu'à son crâne.

Ma main effleura me haut de son crâne, épousant ses formes, ses petite bosses, ses imperfections. Il avait l’air beaucoup moins méfiant que tout à l’heure. J’avais réussi à avoir sa confiance on dirait… « Tu verras je ferais tout pour que tu puisses me répondre avec des mots. Je te le promets. » Je disais ce qui était pour moi, la simple vérité. J’ai relevé le menton, pour garder une certaine contenance et sureté dans le regard, Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de promesse à quelqu’un. Celle là je compte bien la tenir en tout cas.

J’ai secoué la tête, en proie à des souvenirs qui risqueraient de détruire le calme précaire qui réussissait à retenir ma colère. « Je ne supporterais pas de perdre une nouvelle fois quelqu’un qui n-… » Soudain un bruit venait de me sortir de mes pensées. Même Dyaus l’avait entendu. C’était assez loin pour le moment mais, ça se rapprocher de nous, très vite. Je me relève alors sans bouger de ma position attendant patiemment l’intrus qui venait de pénétré dans ma zone de confort... Enfin les intrus L’un est plus proche que l’autre...

Je déteste qu’on me gêne quand je suis bien posé. Je m’adosse à l’arbre, les bras croisés, la mine glaciale malgré mon teint un peu basané d’origine. La couleur bleu de mes yeux commençait à laisser place à une autre, une teinte écarlate. Laissant de plus en plus la colère s’installer la tension grimpée en flèche. Ma mâchoire se contracta sous une sorte de vague de souffrance empoignant mon esprit et cet organe non-dispensable à l’homme, le cœur. La vitesse de celui-ci s’accélère de façon considérable, on pouvait l’entendre et sentir l’hostilité qui s’émané de moi, même à l’autre bout de la forêt. Je me mords fortement ma lèvre inférieur essayant à tout prix de me calmer. Mes canines étaient même présentes pour m’aider.

Après quelque minutes d’attente le coupable fini par se manifester, un petit lapin… Il s’approchait de nous à toute vitesse malgré notre présence. A en juger par les battements de son cœur et son odeur, l’animal avait peur de quelque chose. A tous les coups, monsieur lapin était la proie d’un autre animal plus gros. Un rugissement se fit entendre derrière lui. Je me baisse alors pour le laisser grimper sur mon épaule. La peur le faisait tremblait comme une feuille. Je caresse gentiment sa tête pour tenter de le calmer mais en vin. Le chasseur était un renard. Étrangement lui, je ne sais pas ce qui l’empêcher de s’approcher et d’attaquer, c’était pourtant sa proie que j’avais sur les épaules...Mais à son regarde j’avais bien remarqué qu’il évaluer la situation. Après avoir jeté un œil vers moi et Dyaus. Il rebroussa chemin à la même vitesse qu’il était apparut.

Je pousse un long soupire de soulagement, y’avait personne qui nous avait vus et personne pour nous déranger. Je ne comprends pas pourquoi je me suis mis dans un tel état. Je me laisse tomber par terre m’asseyant pour calmer mon envie de meurtre... J’attrape le lapin sur mon épaule puis le regarde dans les yeux. « Dis, Quelque part j’ai de la peine pour ce pauvre renard, il avait peut être des enfants qu’il voulait nourrir et que par notre faute... Il venait de perdre son repas… » Dis-je en baissant la tête « Mais j’ai aussi pensé que ce lapin avait une famille… Et je qu’il cherchait aussi de la nourriture pour sa famille… Est-ce la bonne décision que j’ai prise, je me pose la question, et qu’est-ce que j’aurais du faire à ton avis ? »

Je relève les yeux en direction de Dyaus. En le regardant dans le blanc des yeux je me rappeler qu’il ne pouvait me répondre. « Hum, Non laisse… Désolé. » Dis-je en détournant le regard. Mes yeux reprirent leur couleur d’origine sur le coup. J’avais le moral dans les chaussettes. Toute action dépend de la situation… Je ne voulais pas voir ce massacre alors que je pouvais y faire quelque chose, la peur dans les yeux de ce lapin m’avais fait de la peine. Je devais l’aider. Mais en faisant ça n’ai-je pas condamné d’autres animaux… ? Je me sentais mal rien que d’y pensais. « Je crois que je vais y aller. Il commence à se faire tard. » C’est vrai le soleil commençait à se coucher… Une journée c’est trop court pour moi j’ai l’impression. Je dépose le lapin par terre. Je n'allais pas le prendre avec moi quand même.



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Zakyel D. Faust
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