Les Week-end, période agréable où les étudiants peuvent prendre du repos, se relaxer, faire des sorties et pourquoi pas dans le meilleur de cas trainer au lit jusqu'à midi si cela les enchante ! Pour notre jeune demoiselle, faire la grasse matinée est une chose proscrite ! Si la semaine, elle reste à l'academy, où elle doit se lever de bonne heure pour assister aux cours, les Week-end, elle se doit de se lever encore plus tôt pour tenir à jour ses entraînements au sein du cirque dans lequel elle vit. Le chapiteau s'agite déjà de bons matins, mais c'est une chose plutôt agréable. Prendre votre petit-déjeuner parmi les clowns et les autres artistes de ce lieu... C'est comme une grande famille. L'inconvénient et peut-être le fait qu'à force d'être toujours les uns sur les autres, l'intimité en est très réduite. C'est probablement pour cette raison qu'elle apprécie rester à l'academy la semaine, où étrangement, elle trouve plus de temps pour sa personne.
En fin de journée aura lieu une représentation pour laquelle tout le monde se prépare, Luna n'en fait pas exception. Ce sera donc durant plusieurs heures qu'elle s'acharnera avec son partenaire à répéter les moindres mouvements de leur tour. Trapèze en hauteur, figure de danse, funambulisme sur un fil... Leur numéro est perçu comme quelque chose de très poétique, leurs mouvements doivent donc être sans failles et glisser dans les airs. Croyez-le, c'est un véritable travail acharné ! Mais lorsque l'envie et la passion sont là, ce "travail" est simplement perçu comme un loisir. C'est une chose dont elle ne pourrait se passer, c'est peut-être bien pour cette raison qu'elle décide de rester ici... Malgré le fait que l'ambiance et la situation ont réellement changé depuis que son oncle tient est aux commandes.
L'heure approche, les artistes sont près ! Quand vint le numéro de Lunala et son coéquipier, c'est avec un réel sourire qu'elle rentra face au public. Ce soir, c'est de la voltige avec les trapèzes qui est au programme. Leur tour sembla durer quelques minutes, réellement environs une bonne demi-heure. Se sera exténuée par les efforts que Lunala sortit de la scène pour laisser la place aux suivants. Pas peu fière d'elle, elle regagna ses quartiers pour se changer. Lorsque tous les numéros furent terminés, elle rejoignit ses collègues pour saluer le public qui commençait à s'en aller au fur-et-à-mesure. Certains se permettaient d'ailleurs de faire le tour de ce lieu pour aller voir les artistes, ce qui se fait chaque soirée. Lunala quant à elle sortie un peu à l'écart du chapiteau, mais se fit vite rattraper par son oncle, cela l'aurait étonnée...
"Très bien ton numéro ma grande, mais ce n'est pas ce qui était convenu... Ne devais-tu pas prendre ton autre forme pour offrir plus de beauté à nos chers spectateurs ? Ne me dis pas que tu n'y arrives pas, tu n'y mets même pas du tien."
"Je suis désolée... Mais c'est impossible. J'ai bien réfléchi à ça, j'ai même tenté durant l'entraînement, mais..."
" Des excuses toujours des excuses ! Crois-moi, tu vas finir par te faire dépasser par quelqu'un d'autres si tu ne te donnes pas à fond ! En même temps, si tu passais moins de temps à l'academy et te consacrerais plus à tes numéros, ce serait déjà un plus !"
Cela n'était pas une surprise, son oncle a toujours voulu qu'elle termine ses études pour totalement lui appartenir sous son chapiteau. Idée que la demoiselle réfute, mais ce n'était pas le moment de se prendre la tête, il y avait encore certaine personne du public qui trainait dans les lieux, et cela, ne les regarde pas. Vexée par le fait d'être réprimandé devant les autres, la jeune femme tourna les talons pour s'en éloigner.
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Jeu 29 Déc - 8:46
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Zen
3ième Année
Jeu 29 Déc - 16:21
Lunala & Zen
Le fond de l'air était frais, et ce n'est d'ailleurs que maintenant que Lunala remarqua la présence de l'hiver. Il faut dire qu'elle n'a pas mis le nez dehors depuis ce matin, et avec l'entrainement que l'on peut dire épuisant, les températures semblaient correctes. Trop agacée pour se rendre compte de ce qu'il se passait autour d'elle, la jeune femme ne prêta pas attention à ce jeune homme qu'elle effleura au passage, ni même que ce dernier tenta de la suivre. Elle qui pourtant est toujours aux aguets, on pouvait facilement remarquer qu'elle était bien trop perturbée pour songer à quoi que ce soit. Ses pensées s'entremêlèrent, ce n'était pas la première fois que son oncle la menaçait de la faire remplacer... Lui qui aime tellement que tout le monde lui obéisse et soit à ses pieds, il n'apprécie pas le fait que sa nièce puisse lui tenir tête. Pour lui, ce n'était qu'une gamine capricieuse qui s'amusait à faire sa diva. Il ne fallait pas qu'elle perde de vue que le patron ici c'est lui, et que s'il décide quelque chose, on l'applique, point. Lunala continua sa marche rapide, en route pour s'enfermer dans sa loge.
Cependant, elle sentit une main s'immiscer dans la sienne. Ce n'était pas un geste brusque, comme quelqu'un qui veut vous retenir par force, mais l'on peut sentir un geste de douceur d'une paume dont la chaleur apaise. Qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle se retourna et qu'elle se retrouva face à un jeune homme... À vrai dire, elle aurait pensé que ce geste ne pouvait être que de quelqu'un qui travaille ici et la connaisse personnellement... Mais non, au lieu de ça, il s'agissait d'une personne qui lui était inconnue... La jeune femme avait beau chercher, elle ne voyait de qui il pouvait s'agir. Il était assez jeune, possédait un regard troublant et déstabilisant, peut-être était-il lui aussi de l'académie... Le seul souci, c'est qu'elle n'a jamais fait attention aux autres personnes de l'établissement, cherchant plus à éviter leur regard voire même leur présence. Alors lui demander de reconnaitre quelqu'un qui pouvait potentiellement s'y trouver...
Cet instant parut durer une éternité, le jeune homme ne semblait pas vouloir commencer la conversation bien que ce soit lui qui avait entamé ce contact physique. D'ailleurs, l'inverse n'est-il pas plus concevable ? C'est tout de même rare de débuter ainsi... En tous les cas, Lunala était partagée entre l'étonnement et l'appréhension... Probablement à cause de ce masque qui couvre la partie basse du visage du garçon, mais son regard n'avait rien de mauvais. Non, c'était plutôt un regard apaisant, compatissant... Voire même rassurant. Pour ne rien vous cacher, Luna était quelque peu gênée de ce rapprochement physique, et de la présence du jeune homme, qui semblait la troubler quelque peu.
" ... Et bien bonsoir ? Je peux vous aider ?"
Que dire d'autre ? Elle se trouvait face à lui, sans pour autant s'en rendre compte, mais lui accordant tout de même un léger sourire sur le coin des lèvres. N'importe qui aurait dès à présent retiré sa main de celle de l'inconnu, mais il faut croire qu'elle ne se sentait pas menacée par ce dernier. Il ne lui échappa pas de remarquer le petit animal enroulé autour de son cou, de par sa couleur et sa taille l'on reconnaissait facilement le renard. Elle s’arrêta dessus quelque peu intrigué. Certains visiteurs continuèrent leur petite visite dans le cirque, ainsi que les employés qui se chargeaient de les accueillir, leur faire des petits tours perso pour certains. L'on pouvait toutefois percevoir quelques regards vers le jeune homme à la chevelure blanche et la demoiselle aux oreilles pointues, veillant certainement sur leur benjamine.
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Ven 30 Déc - 20:27
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Zen
3ième Année
Dim 1 Jan - 9:46
Lunala & Zen
Vint ce moment où leurs mains vinrent à se séparer, et vous savez quel est le plus étrange ? Lunala se surprit à penser qu’elle aurait apprécié que ce moment dur plus longtemps. Elle se trouvait idiote, elle ne le connaissait même pas… Mais néanmoins l’on pouvait facilement deviner que le fond de sa pensée n’était pas mauvais… Au contraire. Le jeune homme avait quelque chose de touchant… Ce dernier se mit à attraper le petit animal qu’il avait autours du coup, non sans que celui-ci émette un petit cri de désaccord. Luna se crispa légèrement par réflexe lorsqu’il lui mit autour du cou, il faut dire qu’il n’est pas très courant d’avoir un renard comme « écharpe ». Le petit animal se calma au contact de la fée, son petit museau venant lui caresser le visage. Luna se détendit et porta l’une de ses mains sur la tête de l’animal pour lui caresser doucement le haut de la tête. Il était doux, chaux, c’est appréciable. Son léger sourire se muta en un véritable sourire sincère qu’elle adressa au renard puis, détourna de nouveau son regard vers le jeune homme. L’on pouvait percevoir son sourire, hélas caché par ce masque. Néanmoins, elle remarque que ce dernier était alors à la merci de la brise du froid, la soirée devenant de plus en plus fraiche.
Le comportement de Lunala va elle-même l’étonner, sa main revint se loger dans la sienne, lui tirant légèrement sur le bras : « Suis-moi. »
Sans attendre une réponse de sa part, ni même son accord, elle prit les devants, l’entrainant avec elle vers les parties des artistes. Plusieurs roulottes plus ou moins grandes étaient placées un peu plus loin du chapiteau pour plus de tranquillité. L’une d’elles était la sienne. À vrai dire, mise à part ses collègues, personne n’y était encore rentré. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi lui ? Certaines choses, certains actes, ne peuvent s’expliquer. D’autant plus qu’elle se sentait assez gênée d’agir ainsi, mais elle ne voulait pas le laisser dehors par ce froid, sachant qu’elle n’avait pas envie que la « conversation » s’arrête ici.
L’intérieur était plutôt « spacieux », pour une roulotte du moins. Sur l’un des côtés l’on pouvait voir un petit divan, devant lui une petite commode avec dessus un miroir et les accessoires dont elle se sert pour se maquiller durant ses tours. Juste à l’entrée un placard où toutes ses tenues sont rangées, et au fond un grand lit plutôt haut, mais qu’elle adorait car tellement moelleux. Une petite porte sur le fond incitée à croire qu’il s’agissait d’une petite salle de bains.
« Ce n’est pas très grand mais on sera plus au chaud. »
Et au moins ici elle échappera aux reproches de son oncle, chose qui la taraudée encore un peu. Mais elle avait des invités et comptait bien en apprendre plus sur elle. Ses mains vinrent attraper le petit animal qu’elle posa délicatement sur le canapé, lui accordant une caresse sur le dos.
« Donc lui c’est Kai. Et vous, comment vous vous appelez ?»
Tout en posant sa question elle se dirigea vers une petite bouilloire qui lui permit de servir une boisson chaude au jeune homme et un verre de lait au renard. Il faut avouer qu'elle n'était pas très à l'aise, troubler par la présence de ce dernier, mais qu'elle a pourtant souhaité.