Je suis devant l'entrée de cette fameuse académie. Je n'ai aucune envie de la franchir ni d'aller fréquenter ses élèves. La plupart d'entre eux viennent pour apprendre à connaitre et pouvoir vivre en harmonie avec les humains... Argh.. Rien que d'y penser, ça me dégoûte. Même si il n'y a pas d'autres sylvidres ici, il y a des créatures aux qualités bien supérieures à celles de ces misérables ordures... Pourquoi ne voient-ils pas qu'ils feraient mieux de les éliminer? Sérieusement... Si je possédais un estomac ou quel qu’organe qui me le permettait, je pense que je vomirais. D'un pas non décidé, en pleine appréhension, je passe donc le portail de cette prison. Je le ferai pour vous, ô grande reine. Je réussirai à dominer mon dégoût pour... pour... Je n'arrive même pas à penser à eux sans en avoir des haut-le-cœur. Mais j'y arriverai. Je vous aiderai à dominer ces êtres inférieurs et je deviendrai l'un des meilleurs éléments de votre garde royale.
J'avance, d'un pas qui devient peu à peu décidé et digne d'une vraie sylvidre. Je regarde autour de moi. Certains élèves semblent s'amuser et rire tels de vrais gosses inférieurs. Je ne peux m'empêcher de grimacer de dégoût. C'est pathétique. J'essaye de retenir leurs visages; enfin plutôt, je retiens leurs visages, car la mémoire d'une sylvidre, comme tout le reste de son être, est absolument parfaite, pour pouvoir me rappeler qui éliminer lors de l'invasion prochaine de la terre. Je remarque de grands jardins. Je pense qu'un dortoir me sera assigné, mais aucune chance que je ne m'abaisse à dormir aux côtés de d'autres non-végétal. Je passerai donc mes nuits ici. Je passe ma main sur l'écorce d'un arbre, comme pour lui rappeler que je suis là pour lui et que je suis de sa famille. Je parle aux plantes. C'est un acte simple, que les humains sont pourtant incapables de réaliser. C'est sûrement dû à leur intelligence inférieure. Mon camarade abaisse l'une de ses branches, et la pose sur mon épaule, comme pour me rassurer. Mais je n'ai pas peur. Je voudrais juste sauter l'étape de rapprochement avec l'espèce humaine. Je n'ai rien à faire avec des gens comme eux, qui n'arrivent même pas à conserver leur espèce et s’entre tuent.
-Ca ira, ne t'inquiètes pas.
Je lui réponds dans la langue de Gaïa, maîtresse de la Terre. Il reprend sa position initiale et me laisse comprendre qu'il est avec moi. Je relève le menton et le regarde une dernière fois, avant de poser me main contre ma tempe pour le saluer comme un garde et de repartir vers le bâtiment.
Nombre de mots: 435. J'aurais pu faire plus, mais cette quantité me convient à peu près.
Points positifs: Je pense que j'arrive assez bien à refléter la vision des choses de mon personnage. Quand on lit, on arrive assez bien à cerner sa façon de penser. Aussi, j'ai une orthographe correcte^^.
Points négatifs: Hum... Je pourrais essayer de me forcer un peu plus sur les descriptions. Ca étofferait le texte et ça le rendrait plus long. Mais j'ai peur de lui faire perdre son rythme après...
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